Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fairyland – Alysia Abbott

Publié le par Druspike

Fairyland – Alysia Abbott

J’ai eu envie de lire ce livre suite à la vidéo de Floris pour le #loveislovereadingchallenge. Je ne pensais pas le sortir aussi vite mais je me suis dis que même si le challenge s’étendait sur 3 mois, j’avais quand même envie de terminer le mois de la pride avec une lecture #LGBTQIAP+ et celui là était parfait, pas trop long donc nickel pour être lu sur 2 jours.


De quoi ça parle ? « En 1973, après la mort de sa femme, Steve Abbott, écrivain et militant homosexuel, déménage à San Francisco. Avec sa fille de deux ans, Alysia, il s'installe dans le quartier de Haight-Ashbury, le centre névralgique de la culture hippie. Là où Joan Baez a pris le micro dix ans plus tôt pour appeler à lutter contre la censure et en faveur de la liberté d'expression. Là où les représentants officiels de la Beat Generation - William Burroughs, Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Lawrence Ferlinghetti, Neal Cassady - annoncèrent l'avènement de la révolution psychédélique. Steve Abbott découvre une ville en pleine effervescence dans laquelle la communauté gay se bat pour ses droits, il rejoint la scène littéraire de l'époque et fréquente cette génération de jeunes gens bien décidés à tout vivre, tout expérimenter. Commence pour le duo père-fille une vie de bohème, ponctuée de déménagements, de fêtes et de lectures de poésie à l'arrière des librairies. Alysia Abbott revient sur les aventures de son enfance alors que le virus du sida ronge peu à peu la ville.»

 

      

Que dire de ce roman à part WAOU ? Vraiment j’ai adoré ! Alysia Abbott nous raconte son père le poète Steve Abbott à travers les 400 pages de ce roman.

Alysia est née à Atlanta en pleine révolution sexuelle, d’une mère ouverte à toutes les expériences et d’un père gay ou plutôt bi à ce moment-là qui ne se sentait pas forcément la fibre paternelle. Seulement voilà, Alysia se retrouve orpheline de mère à 2 ans et son père décide de l’élever seul. Il part à San Francisco et sort totalement du placard, Alysia nous raconte son enfance et son adolescence dans le milieu queer. Les difficultés à cette époque d’assumer l’homosexualité de son père face à ses amis. Alysia nous dépeint un S.F des années peace and love libéré et insouciant. Elle nous raconte les soirée gay auxquelles elle participe, les lecture de poésie que fait son papa et les premières Pride auxquelles elle assiste et à quel point elle se sent bien dans cette fête des fiertés elle qui a tant de mal à assumer la sexualité de son père. Et on voit au fil des années tout ce que Steve fait pour le bien être de sa fille. L’amour inconditionnel qu’il lui porte, la fierté de ce papa et puis l’amour d’Alysia pour son père. On nous raconte l’arrivée du sida, tout ce qui a changé à cause de ce virus.

Et puis on voit Alysia grandir, s’émanciper de son papa, se raconter, écrire son histoire entre NY et Paris. Elle nous raconte bien tout ce qu’elle n’avait pas vraiment compris à l’époque mais qui lui semble si évident avec les années de recul.

Alysia qui mettra sa vie entre parenthèse pour être avec son père dans ses derniers instants ! La fin est à la foi belle et triste, moi qui suis un peu sensible j’ai versé quelques larmes !

Ce roman est une autobiographie, Alysia se raconte à travers les yeux de son papa, le récit est entrecoupé de quelques lettres d’archives que Steve envoyé à sa fille. La plume d’Alysia Abbott est parfaite, le récit ne souffre d’aucune longueur, c’est fluide et écrit avec beaucoup de sincérité ! Un très bon moment de lecture !

 

Note 10/10 COUP DE COEUR

Commenter cet article